Un pigeonnier se caractérise par son style et son type de toit. Nous rencontrons le plus souvent des toits :
- pyramidaux dont la pente est conçue en harmonie avec le pigeonnier.
- à quatre pans : formés par quatre pans triangulaires.
- à lanterneau : avec une petite coupole à leur sommet.
- bâtière : formés de deux pans carrés ou rectangulaires
Elles ont une double fonction. Elles permettent d’une part l’éclairage de la volière et d’autre part, l’envol des pigeons par les trous percés dans le volet.
L’épi de faîtage est le couronnement du pigeonnier.
Issu d’une coutume préhistorique, il est présent sous différentes formes sur les toits des pigeonniers : cylindrique surmonté d’une boule aplatie, d’un pigeon de faïence ou d’une pomme de pin, il est chargé de symbolisme.
Les plus anciens sont en grès mais ils sont de plus en plus rares. Les plus récents sont en terre cuite.
De forme phallique, souvent appelé « poupée », l’épi de faîtage est un appel à la fécondité et à la prospérité de l’élevage.
A l’époque féodale, il était possible de lire le rang des seigneurs en fonction de la forme de la girouette.
La forme carrée était réservée aux seigneurs « banneret »*.
Le simple chevalier se contentait d’un épi de faîtage de forme triangulaire.
L’épi de faîtage assurait également l’étanchéité de la toiture.
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* seigneurs ayant assez de vassaux pour posséder le droit de lever bannière.
