Ils étaient le privilège des seigneurs qui avaient droit de justice.
Nous trouvons ces colombiers au bord des routes qui mènent à la porte d’honneur des châteaux. Les seigneurs devaient répondre à plusieurs conditions pour avoir le droit de bâtir. La construction était soumise à un impôt en fonction du nombre de colonnes.
Nous comptons encore une trentaine de pigeonniers sur colonnes en Périgord.
Ils ont généralement quatre piliers de section ronde ou carrée qui supportent la volière. Il peut y avoir quatre fûts supplémentaires entre ceux des angles.
Les piliers : ce sont des fûts cylindriques d’une hauteur d’environ deux mètres. Chaque pilier est doté d’une randière, première protection contre les prédateurs terrestres.
La caisse : elle englobe les poutres mais pas la charpente. Elle est soit à colombage, soit en maçonnerie. Les colombages sont très anciens. Ils donnent au pigeonnier un aspect de légèreté mais sont très sensibles aux intempéries. Le remplissage est en torchis, en brique ou en pisé. Les caisses en maçonnerie peuvent être en grès, brique ou calcaire. Une génoise permet à la caisse et à la toiture de faire corps. Pour soulager le centre des poutres et diriger le poids vers les piliers, on bâtit des arceaux de décharge et ensuite, on comble le dessous. L’accès à l’intérieur de la volière se fait par une porte et plus rarement, par une trappe.
Les pigeonniers sur colonnes